La proposition et l'Inférence
 
Inférence et école de Mégare (Stoïciens : Euclide de Mégare, Eubulide, Philon le Mégarite, Diodoré Chronos, Euclide,...)
- l'inférence et la proposition, origine de la logique moderne
- forme de l'inférence
- les diverses formes de l'inférence dans la logique stoïcienne (contraposition, modus ponens, modus tollens, le syllogisme disjonctif de la première forme, le syllogisme disjonctif de la deuxième forme, le syllogisme disjonctif de la troisième forme).
-Les problèmes de l'énoncé conditionnel ou implication.
 
L'inférence est un mouvement de la pensée allant des principes (des idées) vers la conclusion.  
Pour les stoïciens le raisonnement porte sur la proposition, alors qu'Aristote analyse la propostion.
La logique moderne trouve son origine dans ces inférences formalisées.
 

Si j'ai faim, alors je mange,
Si je ne mange pas, alors je n'ai pas faim !
?

Je suis fou, alors je me soigne,
Je ne me soigne pas, alors je ne suis pas fou !
( d'où que la logique laisse à penser ...!)

 

La formalisation est :

Si A, alors B,
donc si non-B, alors non-A

 
Pour la Stoa, Les lettres A, B, ..marquent ici la place des propositions, alors que pour le Lyçée, elles marquaient la place des termes ou des concepts.
Non-A, non-B, désignent une proposition négative et non pas des concepts négatifs.
 

Formes de l'inférence dans la logique stoïcienne.

La contraposition :
Si A alors B
donc si non-B, alors non-A

Le modus ponens ( modus ponendo ponens, de ponens praticipe présent du verbe latin ponere : poser. Détachement ou implication ) :

Si A alors B,
A,
alors B

Si je pense je suis,
Je suis,
donc je pense.

Le modus tollens :

Si A alors B
non-B
Donc non-A

Si la psychanalyse réussit, alors elle disparaitra,
Elle ne disparait pas,
Donc elle ne réussit pas
!

Le modus tollens combine la contraposition et le modus pollens :
Si A alors B peut s'écrire par contrapostion Si non-B alors non-A,
et avec non-B par modus tollens nous aurons donc non-A

Le syllogisme disjonctif de la première forme :

non-(A et B)
A
donc non B

Le syllogisme disjonctif de la deuxième forme :

A ou B
A
donc non-B

Le syllogisme disjonctif de la troisième forme :

A ou B
non-B
donc A

 
Interprétations et problèmes de l'énoncé conditionnel ou implication :